samedi 9 mai 2009

Réponse de M. Maxime Gremetz

Réponse parvenue le 7 mai 2009, de M. Maxime Gremetz, député communiste de la Somme.

Bonjour,

Suite à votre E-mail du 26 avril dernier, Monsieur Maxime Gremetz,
député de la Somme, mène tout comme vous ce juste combat.

Cordialement, son secrétariat.

Réponse de Mme Gonthier-Maurin, sénatrice

Comme suite à notre courrier à tous les sénateurs du 25 avril, Mme Gonthier-Maurin nous a répondu le 5 mai, nous proposant de nous aider à ce qu'une délégation soit reçue par la Commission culturelle du Sénat.

Par ailleurs, Mme Gonthier-Maurin (sénatrice communiste en région parisienne) a été rapporteure au Sénat en décembre dernier pour l'enseignement professionnel, mission dont il est issu un texte extrêmement documenté et intéressant.


Voir notamment :
http://89.202.136.71/rap/a08-100-5/a08-100-56.html



Bonjour,

En réponse à votre interpellation vous trouverez ci-joint un courrier de Madame Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice communiste des Hauts-de-Seine. Je joins également à ce message le document évoqué par la sénatrice dans sa lettre.
Enfin, pourriez-vous me donner les coordonnées auxquelles je pourrais joindre des membres de votre coordination en prévision d’une audition par la commission des affaires culturelles du Sénat. Merci d’avance.
Bien cordialement,


Paris, le 4 mai 2009

Mesdames, Messieurs,

Vous m’avez interpellée, au nom de la coordination « Sauvons l’enseignement professionnel », sur les réformes qui concernent l’enseignement professionnel et notamment sur la généralisation du baccalauréat professionnel en 3 ans.

Sachez que je partage pleinement vos préoccupations, d’autant que je les ai moi même pointées en décembre dernier lors de l’examen au Sénat du budget de la mission « Enseignement scolaire ».

En effet, en ma qualité de rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles sur l’enseignement professionnel, j’avais choisi de consacrer ce rapport annuel à la réforme du bac pro en 3 ans. A cette occasion, j’ai redit au ministre ma vive opposition à sa généralisation.

Je me permets de joindre à ce courrier mon intervention sur le sujet et je peux également vous faire parvenir, si vous le souhaitez, l’intégralité du rapport.

Je vous indique par ailleurs que je suis tout à fait disposée à vous recevoir et que je vais solliciter le Président de la commission des affaires culturelles du Sénat pour lui proposer que la commission auditionne des représentants de votre coordination.

Restant à votre écoute, je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, à l’expression de ma considération distinguée.

Brigitte Gonthier-Maurin


Accusé de réception de la région Lorraine, présidée par M. Masseret

(parvenu le 5 mai 2009).

Bonjour,

Merci de votre message. Néanmoins, sans véritable rapport avec l’objet de ce blog, nous ne pouvons en assurer la mise en ligne mais vous remercions toutefois pour ces informations.

Sachez que votre message a été transmis au Président Masseret dont vous connaissez l’intérêt pour ces questions.

Bien cordialement,

Réponse de M. Candelier, qui a déposé une question écrite au Premier ministre

Voici la réponse de M. Candelier, parvenue le 5 mai, à notre courrier à tous les parlementaires. M. Candelier est député du Nord et membre du groupe "Gauche démocratique et républicaine" (qui regroupe entre autres les députés PCF et Verts). M Candelier a déposé une question écrite au Premier ministre.


Bonjour,

Veuillez trouver la question de M. le député, merci :

M. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le Premier ministre sur la réforme de l’enseignement professionnel.
Cet enseignement représente environ 700 000 lycéens (un million en comptant les apprentis), soit 1 jeune sur 3, et plus de 60 000 enseignants au sein de 3 000 établissements de proximité. Dernière offre culturelle pour de nombreux jeunes avant l'âge adulte, il joue un rôle considérable à la fois au plan socio-éducatif et au plan économique. Le lycée professionnel est une filière d'excellence et de seconde chance pour des millions de jeunes salariés et de futurs entrepreneurs, qui ont y acquis compétences professionnelles et humaines, insertion sociale et autonomie, fierté et employabilité. Les formations initiales constituent un poumon indispensable pour des branches vitales de notre pays, comme le bâtiment et les travaux publics, l'automobile, la métallurgie, le bois, l'habillement, le tourisme, la restauration, l'hôtellerie, la vente et les services de proximité, l'artisanat et les métiers tertiaires.

Le problème est que le ministère de l’Éducation entreprend de brutaliser cet enseignement professionnel, en généralisant la réforme dite « Bac Pro 3 ans ». Celle-ci se traduirait par :

- la disparition, dès la rentrée, des classes de BEP préparant en 2 ans à un diplôme qui a fait ses preuves (classes choisies chaque année par 400 000 familles),

- une dévalorisation historique du Bac Pro, qui perdrait 1 année d'étude sur 4,

- la division par 2 des heures d'enseignement artistique,

- la fragilisation de l'apprentissage (quel patron pourra promettre 3 ans de contrat en alternance au lieu de 2 ?),

- et un risque de découragement et de l'exclusion de centaines de milliers de jeunes, qui sortiront de l'école sans qualification.

Dans les autres secteurs (lycée général, université, IUFM), des négociations ont été menées. Alors que les familles concernées sont souvent les plus fragiles, le ministère est tenté d'imposer une réforme précipitée, sans évaluation des expérimentations déjà en cours.
Dans ce sens, il demande au Premier ministre de bien vouloir prendre un moratoire sur les décrets prévus, d’ouvrir de larges négociations avec toutes les parties, préalables indispensables à une réforme prenant en compte tous les points de vue et qui se donnerait réellement les moyens de ses ambitions.

--------------------------------------------------------------------------------
Cordialement,

Le cabinet parlementaire de Jean-Jacques Candelier,
Député du Nord


Siège du Député,
Place Victor Brachelet
59450 SOMAIN

www.jeanjacquescandelier.fr

jjcandelier@assemblee-nationale.fr

Tel: 03 27 98 82 21
Fax: 03 27 98 92 26

Mai 2009
_________________________________________________________________________
Jean-Jacques CANDELIER
Député du Nord
(16ème Circonscription)
Membre de la Commission de la
Défense Nationale et des Forces Armées


QUESTION ECRITE n° 220

M. Jean-Jacques Candelier attire l'attention de M. le Premier ministre sur la réforme de l’enseignement professionnel.
Cet enseignement représente environ 700 000 lycéens (un million en comptant les apprentis), soit 1 jeune sur 3, et plus de 60 000 enseignants au sein de 3 000 établissements de proximité. Dernière offre culturelle pour de nombreux jeunes avant l'âge adulte, il joue un rôle considérable à la fois au plan socio-éducatif et au plan économique. Le lycée professionnel est une filière d'excellence et de seconde chance pour des millions de jeunes salariés et de futurs entrepreneurs, qui ont y acquis compétences professionnelles et humaines, insertion sociale et autonomie, fierté et employabilité. Les formations initiales constituent un poumon indispensable pour des branches vitales de notre pays, comme le bâtiment et les travaux publics, l'automobile, la métallurgie, le bois, l'habillement, le tourisme, la restauration, l'hôtellerie, la vente et les services de proximité, l'artisanat et les métiers tertiaires.
Le problème est que le ministère de l’Éducation entreprend de brutaliser cet enseignement professionnel, en généralisant la réforme dite « Bac Pro 3 ans ». Celle-ci se traduirait par :
- la disparition, dès la rentrée, des classes de BEP préparant en 2 ans à un diplôme qui a fait ses preuves (classes choisies chaque année par 400 000 familles),
- une dévalorisation historique du Bac Pro, qui perdrait 1 année d'étude sur 4,
- la division par 2 des heures d'enseignement artistique,
- la fragilisation de l'apprentissage (quel patron pourra promettre 3 ans de contrat en alternance au lieu de 2 ?),
- et un risque de découragement et de l'exclusion de centaines de milliers de jeunes, qui sortiront de l'école sans qualification.
Dans les autres secteurs (lycée général, université, IUFM), des négociations ont été menées. Alors que les familles concernées sont souvent les plus fragiles, le ministère est tenté d'imposer une réforme précipitée, sans évaluation des expérimentations déjà en cours.
Dans ce sens, il demande au Premier ministre de bien vouloir prendre un moratoire sur les décrets prévus, d’ouvrir de larges négociations avec toutes les parties, préalables indispensables à une réforme prenant en compte tous les points de vue et qui se donnerait réellement les moyens de ses ambitions.


____________________________________________________________________________
Correspondance à adresser : Place Victor Brachelet – 59490 SOMAIN
E.mail : jjcandelier@assemblee-nationale.fr - Site Internet : www.jeanjacquescandelier.fr
Tél. : 03 27 98 82 21 - Fax : 03 27 98 92 26

Une réponse de la région Rhône-Alpes

Cette réponse de Mme Bernard, directrice régional adjointe des services en Rhône-Alpes, au nom du président Jean-Jack Queyranne, nous est parvenue le 5 mai suite à notre question adressée à tous les conseils régionaux, du 27 avril.

Bonjour,
Suite à votre demande, veuillez trouver ci-dessous réponse de la part de la Directrice adjointe des services .
Vous en souhaitant bonne réception,
Cordialement,



Monsieur,

Vous avez fait part au président Jean-Jack Queyranne, au nom de la coordination « Sauvons l’enseignement professionnel » de vos inquiétudes au sujet de l’avenir de l’enseignement professionnel en France, en raison de la réforme engagée fin 2007 par le ministre de l’éducation nationale. Celle-ci va se traduire en effet par la généralisation à la rentrée 2009 des transformations des BEP en bac professionnel 3 ans ou en CAP, à quelques exceptions près, exceptions d’ailleurs annoncées comme provisoires.

Vous rappelez à juste titre les risques que cette réforme, engagée sans concertation à l’échelon national, du moins pas avec les Régions, pourtant compétentes, fait courir à la voie professionnelle, voie de réussite pour de très nombreux jeunes. Vous soulignez en effet que les lycées professionnels sont une composante essentielle de la formation initiale, complétés par les formation en apprentissage, car ils offrent très souvent une nouvelle motivation pour la formation, de véritables perspectives d’intégration sociale et professionnelle, aux jeunes désireux d’avoir rapidement un métier, et à ceux que les formations générales et le système de sélection ont laissé sur le côté, méconnaissant trop souvent leurs aspirations et leurs talents. Les LP contribuent aussi, comme vous le rappelez, à la dynamique économique du pays.

La Région Rhône-Alpes s’est très clairement positionnée : cette réforme, qui peut présenter des aspects intéressants (renforcement en particulier de l’offre en CAP, lorsque ceux-ci débouchent vraiment sur une insertion professionnelle, moindre risque de décrochage pour des élèves en cours de cursus), présente aussi des risques que le conseil régional a dénoncé, lors de son assemblée plénière du 27 mars dernier : risque d’accroissement des sorties sans qualification pour les jeunes les plus fragiles, si les moyens ne sont pas prévus pour développer parallèlement une offre de niveau V adaptée, risque de fragilisation de certains lycées professionnels, qui verraient à terme diminuer leurs effectifs de par la réduction de 4 à 3 ans du cursus menant au baccalauréat, non prise en compte des spécificités de l’enseignement agricole, risque de non adéquation des contenus et des durées de formation aux attentes des professionnels… Par ailleurs, la Région a d’ores et déjà estimé à plus de 11 M€ l’impact budgétaire de cette réforme sur les équipements et les locaux. Ce coût va peser sur les finances régionales, alors même que l’Etat avait clairement indiqué que la réforme ne devait rien coûter aux collectivités.

Enfin, cette réforme a été conçue sans prise en compte de l’apprentissage, dont le recrutement va être très clairement impacté par le passage du bac pro de 4 à 3 ans et la suppression de fait des BEP comme pallier de formation au niveau V.

Les Régions ont donc fait savoir au Gouvernement, via l’Association des Régions de France, exprimant d’ailleurs les mêmes réserves que le Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie, qu’une réforme de la voie professionnelle aurait dû être concertée avec les partenaires compétents, collectivités et branches professionnelles, et qu’elles seraient extrêmement vigilantes quant aux conditions et moyens de sa mise en oeuvre. De même, la réforme du lycée général et technologique ne pourra être élaborée sans une vision cohérente de l’ensemble des filières de formation initiale menant au baccalauréat et à l’enseignement supérieur.

La Région Rhône-Alpes partage vos préoccupations, et veillera donc avec une extrême vigilance, en étroite relation avec les rectorats et la DRAF, dans le cadre de ses compétences et du plan régional des formations professionnelles, à ce que la voie professionnelle ne soit pas réduite ni déséquilibrée, afin que les objectifs fixés en commun pour la réussite des élèves et leur insertion professionnelle et sociale, soient non seulement pris en compte, mais progressivement atteints.

Hélène Bernard

Conseil Régional Rhône-Alpes

Directrice générale adjointe


Chantal CHARREYRON

Secrétaire

Service Presse - Cabinet du Président

Tél : 04.72.59.40.15

ccharreyron@rhonealpes.fr



-----Message d'origine-----
De : webmaster [mailto:webmestre@rhonealpes.fr]
Envoyé : lundi 27 avril 2009 16:57
À : INTERNET PRESSE
Objet : rhonealpes.fr - Nouvelle question d'un internaute.



Un internaute a déposé une question à votre intention sur rhonealpes.fr.
Merci pour votre réponse rapide.
De la part de : Luc Douillard
E-mail : sauvonslenseignementprofessionnel@aliceadsl.fr
Question : Merci de retransmettre au cabinet de : Monsieur Queyranne, Président de la région Rhône-Alpes, Le 27 avril 2009, Objet : Sauvons l'enseignement
professionnel. Alerte sur les dangers de la réforme Bac pro 3 ans

Monsieur Queyranne,

C'est en tant que professeurs que nous nous permettons de vous écrire, au nom de toute la communauté des Lycées professionnels et de la coordination « Sauvons l'enseignement professionnel », inter-régionale et inter-syndicale. L'enseignement professionnel : un rôle vital trop méconnu. Comme vous le savez, l'enseignement professionnel représente environ 700 000 lycéens en France, un million en comptant les apprentis, soit 1 jeune sur 3, et plus de 60 000 enseignants au sein de 3 000 établissements de proximité. Dernière offre culturelle intégratrice pour de nombreux jeunes avant l'âge adulte, il joue un rôle considérable à la fois sur le plan socio-éducatif et sur le plan économique : Socio-éducatif, car le lycée professionnel est une filière d'excellence et de seconde chance pour des millions de jeunes salariés et de futurs entrepreneurs, qui ont y acquis compétences professionnelles et humaines, insertion sociale et autonomie, fierté et employabilité. Économique, parce que nos formations initiales constituent un poumon indispensable pour des branches vitales de not (...)

Importante analyse critique du CESR Champagne-Ardennes

Le lundi 4 mai, la présidence du CESR (Conseil économique et social régional, représentatif de la "société civile", notamment les syndicats de salariés et de patrons) de Champagne-Ardenne nous a fait parvenir ce très intéressant et substantiel argumentaire, suite à notre courrier à tous les CESR, du 27 avril.

Bonjour,
Le Président du CESR de Champagne-Ardenne, Monsieur Patrick TASSIN, est sensible à votre mail et à votre engagement.
Il souhaite vous faire part de la mobilisation du CESR de Champagne-Ardenne sur ce thème dès le printemps 2008.
En effet, réunie en séance plénière le vendredi 14 mars 2008, l’Assemblée représentative du monde socio-économique de Champagne-Ardenne a condamné la mesure ministérielle visant à généraliser le Bac Professionnel en 3 ans et à supprimer le BEP.
Vous trouverez, ci-joint, l’avis adopté par l’assemblée régionale.
Bien sincèrement.



Véronique BENEZETH

Chargée de Mission Emploi-Formation

Relations Presse


CESR Champagne-Ardenne

Tél : 03 26 70 89 42 - Fax : 03 26 21 69 76 - Site : http://www.cesr-champagne-ardenne.fr/

P Faites bonne impression ! N'imprimez que si nécessaire...


De : Sauvonslenseignementprofessionnel [mailto:sauvonslenseignementprofessionnel@aliceadsl.fr]
Envoyé : lundi 27 avril 2009 21:30
À : CESR_internet
Objet : Fw: Sauvons l'enseignement professionnel - Alerte sur les dangers de la réforme Bac pro 3 ans


Aux chefs d'entreprise, cadres et dirigeants économiques, responsables patronaux, élus consulaires.


AUX PRESIDENTS DE CONSEILS ECONOMIQUES ET SOCIAUX REGIONAUX



Le 27 avril 2009,

Objet : Sauvons l'enseignement professionnel.

Alerte sur les dangers de la réforme Bac pro 3 ans

VOICI LE TEXTE INTEGRAL DE CE DOCUMENT, ainsi que quelques aspects de la mise en page en images jointes.

CESR Champagne-Ardenne

Généralisation du baccalauréat professionnel en 3 ans


5e Commission

Président : Philippe TROUSSET Rapporteur : Lionel VUIBERT

Séance Plénière du 14 mars 2008 Avis adopté à la majorité

1 abstention : Christian LERMINIAUX

----------------------------------------------------------------------

En date du 29 octobre 2007, Xavier DARCOS,
Ministre de l’Education Nationale, adresse une
note à l’attention des Recteurs d’Académie
sur le développement du Baccalauréat
Professionnel en 3 ans.

Il y fait mention de « la généralisation du
parcours en trois ans qui doit être résolument
engagée et, dès la rentrée 2008, 45 000 élèves
devront être accueillis dans la formation
préparant en trois ans au Baccalauréat
Professionnel, ce qui équivaut à environ 25%
des effectifs actuels entrant en formation
BEP ». « L’année 2008 sera mise à profit pour
préparer la généralisation des Baccalauréats
Professionnels en trois ans ». « Parallèlement,
sera définie une certification de niveau V
accessible aux élèves à la fin de la deuxième
année du parcours en trois ans ».

En Champagne-Ardenne, environ 3 000 jeunes
se présentent pour passer un bac
professionnel (agriculture et apprentissage
compris), soit plus de 20 % des bacheliers de
notre région. De plus, la Champagne-Ardenne
fait partie des six régions pour lesquelles la
voie professionnelle accueille davantage
d’élèves au sortir du Collège. Cette part
importante de jeunes engagés dans la voie
professionnelle doit être prise en
considération et attirer toute l’attention.

La région est particulièrement concernée par
des modifications aussi conséquentes des
parcours de formation. En effet, non
seulement la Région finance les locaux,
équipements et fonctionnement des Centres
de Formation d’Apprentis et des lycées, elle
vient de décider la mise en oeuvre d’un
Programme Prévisionnel d’Investissement de
250 millions d’euros sur 5 ans au bénéfice des
lycées (PPI).

C’est pourquoi, lors de la séance plénière du
7 décembre 2007, le CESR s’est interrogé sur
l’impact que pourrait avoir la généralisation
du Baccalauréat Professionnel en 3 ans au lieu
de 4 et à la suppression de la préparation du
BEP sur le parcours du jeune d’une part, sur
l’équilibre du maillage territorial d’autre part.

Considérant que l’ensemble des acteurs des
communautés éducatives et du monde
économique de Champagne-Ardenne devrait
être associé à cette réflexion, le CESR a
organisé et mené une concertation
rassemblant les différents partenaires afin de
pouvoir élaborer des propositions étayées.

*
Le 31 janvier 2008, une délégation du
CESR s’est rendue au rectorat de
l’académie de Reims pour rencontrer le
Recteur, des représentants des
personnels enseignants et de direction
des établissements scolaires du second
degré signataires du protocole de
discussion au niveau national ainsi que
des inspecteurs pédagogiques.

*
Le 27 février 2008 s’est tenue une
rencontre avec l’ensemble des syndicats
représentants les personnels
enseignants et de direction des
établissements scolaires (soit 7
syndicats) et des deux principales
fédérations de parents d’élèves, soit en
tout 21 personnes.

*
Enfin, le 3 mars ont été rencontrées les
principales branches professionnelles
représentatives des entreprises en
Champagne-Ardenne (notamment
bâtiment, métallurgie, chimie,
automobile, agriculture) ainsi que des
Centres de Formation d’Apprentis.

Cette démarche adoptée et suivie par le CESR,
aurait pu, et aurait sans doute dû être celle
adoptée par le Ministère. La précipitation,
voire le sentiment partagé d’improvisation
dans laquelle cette réforme se met en place,
laisse encore aujourd’hui beaucoup de
questions ouvertes.

La préparation du Bac Pro en 3 ans a été
expérimentée dès la rentrée 2001 dans le
domaine industriel suite à la signature d’un
accord entre le Ministère de l’Education
Nationale et l’Union des Industries et Métiers
de la Métallurgie.

A aucun moment, l’expérimentation menée
par l’UIMM n’avait pour but de généraliser le
Bac Pro en 3 ans.

Les objectifs affichés par le Ministère sur la
généralisation du Bac Pro en 3 ans sont de :

. réduire le nombre de jeunes quittant le
système scolaire sans qualification ;
. augmenter le nombre de bacheliers
professionnels ;
. augmenter le nombre de Bac + 2 ;
. donner plus de lisibilités aux diplômes ;
. valoriser le diplôme « Baccalauréat
Professionnel ».

Pour bon nombre de ces objectifs, il s’agit
d’un alignement sur ceux fixés au niveau
européen.

En même temps, il ressort de la concertation
deux objectifs qui sont étroitement liés entre
eux :

. les économies de moyens financiers en
réduisant le nombre d’heures
d’enseignement, donc d’enseignants ;
. la refonte de la voie technologique.


A la rentrée de 2008, il est d’ores et déjà
envisagé par le Rectorat qu’il y ait, au niveau
de l’Académie de Reims, environ 40% de Bac
Pro préparés en 3 ans (65 sur 156).

Le CESR condamne cette généralisation du
Baccalauréat Professionnel en 3 ans,
manifestement précipitée, sur la base d’une
expérimentation dont l’évaluation est loin de
faire l’unanimité.

En effet, les deux rapports de l’inspection
générale de l’Education Nationale de 2003 et
2005 font part de nombreuses remarques et
montrent que les résultats sont fortement
contrastés. « … si le bac professionnel en trois
ans constitue une première réponse à la
flexibilité des parcours, ce dispositif n’y répond
que partiellement et de manière trop rigide. En
effet, il est nécessaire de donner une réponse
adaptée à la diversité des publics accueillis en
baccalauréat professionnel. Le parcours en
trois ans n’est donc qu’un élément de réponse
qui ne concerne qu’une faible partie des
publics… il y a lieu de souligner qu’une
majorité d’élèves ne peut pas suivre un
parcours vers un bac professionnel en trois ans
au terme du collège et à ce titre ils ne doivent
pas être oubliés… ».

Le CESR attire l’attention sur le fait que la
généralisation du Bac Pro en 3 ans ne
permettra pas d’atteindre les objectifs fixés, à
savoir, notamment, d’élever le niveau de
qualification des jeunes et de revaloriser le
Baccalauréat Professionnel.

Il est clairement partagé que le système actuel
s’appuyant sur le BEP en 2 ans et le Bac Pro en
2 ans répond mieux aux objectifs que la
réforme engagée.

Aussi, le CESR propose que la modalité
existante d’un cursus en 4 années, BEP suivi
d’un Bac Pro, soit maintenue et qu’une offre
complémentaire soit proposée avec un Bac
Pro en 3 ans dans le même établissement.

Il s’agit de permettre aux jeunes qui le
peuvent de suivre le même cursus en 3 ans au
lieu de 4, de capter sans doute un public
différent et surtout de permettre aux autres
jeunes d’acquérir une qualification de niveau
V, le BEP, et de pouvoir poursuivre vers un Bac
Pro.

Pour une bonne part de jeunes, réussir un BEP
constitue souvent une étape vers la réussite
d’un Bac Pro.

Cette généralisation du Bac Pro en 3 ans nie
les difficultés de certains élèves, nie la
construction d’un projet positif et nie la
spécificité de la formation professionnelle. Il
ne faut pas supprimer le BEP qui est un
diplôme de niveau V intermédiaire et qui
répond aux besoins des entreprises (bâtiment,
agriculture, chimie…).


Etant donné que, pour les représentants des
personnels de direction des établissements, la
première conséquence possible est une baisse
estimée de plus de 12% des postes
d’enseignants, le CESR souligne qu’il ne
faudrait pas que des questions d’économie
financière prévalent sur l’avenir de jeunes qui
vont nous succéder.

Par ailleurs, le CESR s’interroge sur le niveau
de concertation qui a eu lieu. La Région a-t-
elle été consultée comme cela est prévu dans
les textes ?


Pour le CESR, il convient clairement de
conserver une réelle articulation entre le BEP,
le Bac Professionnel et le Bac technologique et
de développer des passerelles entre ces
différents diplômes.


Le BEP, qui s’effectue en 2 ans après le
Collège, est un diplôme de niveau V qui valide
une formation et détermine une qualification.
Il permet aujourd’hui, soit l’insertion dans la
vie active, soit la poursuite d’études avec 2
années supplémentaires de formation vers un
Bac Pro (environ 50% des jeunes). Le BEP
permet aussi, pour 8 à 9 % des élèves, de se
réorienter vers la filière technologique puis de
poursuivre vers le supérieur (BTS), ce que
permet peu le Bac Pro (sauf pour les
détenteurs d’une mention).


De même, la généralisation du Bac Pro en 3
ans, telle qu’elle est prévue, risque de se faire
au détriment des jeunes qui s’orientent
actuellement vers un Bac Technologique, alors
qu’il est indispensable de conserver et de
développer la voie technologique.


En parallèle, la généralisation du Bac Pro en 3
ans s’appuie sur le développement des CAP au
détriment des BEP qui disparaîtraient dans le
même temps. Cette orientation risque de
bloquer les jeunes à un niveau V sans tenter
de les tirer vers un Bac. D’autant que
beaucoup de CAP sont des CAP d’insertion
avec des jeunes issus de Section
d'Enseignement Général et Professionnel
Adapté et sont en difficulté par rapport au
socle des connaissances de base, et très peu
d’entre eux s’orientent vers un Bac Pro.


Actuellement, les 4 années qui mènent vers le
Bac Pro sont nécessaires pour permettre de
développer ce socle commun nécessaire, car
les jeunes qui s’orientent vers ces filières ont
souvent besoin, en parallèle, d’un
accompagnement sur tout ce qui est du
domaine des savoirs-être.

La formation professionnelle n’est pas
l’équivalent de la formation générale, ni
technologique. Elle doit conduire à un savoir
utilisable, et la réduction de la durée tant pour
l’acquisition de savoirs fondamentaux que la
réduction des stages en entreprise aura
indéniablement des effets négatifs.

Au lieu de donner de la noblesse à
l’enseignement professionnel, on risque de le
dévaloriser :


. Comme la durée de la formation sera
réduite, un certain nombre de jeunes ne
pourra pas suivre jusqu’au Bac Pro et les
entreprises n’auront pas la main d’oeuvre
souhaitée.
La réalité, c’est la diversité de la situation des
jeunes. Et force est de constater que, bien que
le Bac Pro en 3 ans peut permettre à certains
d’entre eux de parcourir le même cursus en 3
ans au lieu de 4, cela ne peut être
généralisable.

Dans les Lycées Professionnels, une part
importante des jeunes est issue des couches
sociales en difficulté. Ce public est souvent
peu mûr et a besoin de plus de temps
d’accompagnement. Et comme le CESR l’a déjà
mentionné dans son avis sur l’orientation tout
au long de la vie, le déterminisme social est
une réalité.

Contrairement aux objectifs affichés, plus de
jeunes risquent de quitter le système scolaire
sans diplôme alors que, déjà, la part des
sorties sans qualification en Champagne-
Ardenne est de l’ordre de 10% au cours de la
période 1997-2004, alors qu’elle est de 6,2%
en France métropolitaine. De même, la
proportion de jeunes parmi les demandeurs
d’emploi est importante en région.


Il est difficile d’entrevoir aujourd’hui les
moyens mis en place pour s’occuper des
jeunes qui ont des difficultés pour arriver à un
niveau V. Que vont devenir ces jeunes ?


Dans la voie professionnelle, les jeunes
privilégient les filières courtes. Ils peuvent
donc être attirés par la formation en 3 ans au
lieu de 4 mais, sans aucun doute, une bonne
part d’entre eux ne parviendra pas à suivre et
décrochera.

Les dispositifs mis en place doivent permettre
aux jeunes de pouvoir progresser, et monter
en qualification à leur propre rythme. La
généralisation prévue laisse à penser à une
méconnaissance des publics par les décideurs.


. La baisse du nombre d’heures
d’enseignement professionnel est fortement
préoccupante et aura des effets négatifs sur
l’acquisition des compétences
professionnelles.

La réduction d’une année de formation,
cumulée au fait que la première année de ce
Bac Pro en 3 ans serait plutôt généraliste, va
vraisemblablement diviser par deux la part
des enseignements professionnels par rapport
au Bac Pro actuel.

La durée des stages en entreprise étant
réduite, les jeunes qui arriveront sur le
marché du travail risquent d’être de moins
bons professionnels et le diplôme en sera
alors dévalorisé, alors que les entreprises ont
besoin de jeunes ayant un socle commun de
connaissances solides et de plus en plus
qualifiés professionnellement.


. Les jeunes qui entreront en formation Bac
Pro 3 ans seront mineurs pour bon nombre
d’entre eux, ce qui entraînera de nombreuses
difficultés dans les entreprises pour
l’acquisition de savoirs professionnels, compte
tenu de la législation en vigueur
(particulièrement dans le cadre de contrats
d’apprentissage).

. La démarche de généralisation du Bac Pro
en 3 ans s’effectue dans une précipitation
remise en cause par les acteurs : manque
d’informations sur les contenus de formation,
sur les grilles horaires, sur les outils, sur les
stages en entreprise…

Les objectifs pédagogiques affichés, lorsque le
Bac Pro en 3 ans avait été expérimenté,
étaient de :

*
repérer les profils (scolaires,
compétences générales, motivation)
des publics cibles ;
*
apprécier la faisabilité pédagogique et
qualifier les bonnes pratiques
d’enseignement, d’accompagnement et
d’évaluation ;
*
tester des formes nouvelles
d’organisation et de pratiques
pédagogiques.


Le CESR considère que les objectifs cités ci-
dessus n’ont pas été réellement pris en
compte pour la généralisation en cours.

En effet, les équipes enseignantes ne
semblent pas préparées et formées par
rapport aux modifications engendrées par
cette généralisation du Bac Pro en 3 ans, les
circulaires et notes arrivant au compte
gouttes.


De même, la précipitation dans laquelle cette
réforme se met en oeuvre, ne semble pas avoir
permis d’information en direction des familles
et des jeunes. Pourtant, cette nécessaire
information renvoie aux problématiques de
l’orientation.


. Le CESR s’interroge également sur les
certifications qui seraient mises en place entre
la 3ème et le Bac Pro tel qu’il est envisagé.

Il faut maintenir une véritable préparation au
BEP qui est un diplôme qui répond tant aux
besoins des jeunes que des entreprises. Il ne
faudrait surtout pas créer une certification à
l’échelle locale qui n’aurait pas une véritable
valeur sur le marché du travail.

. De plus, avec la disparition prévue de la
préparation au BEP, le CESR craint de voir
rapidement disparaître les qualifications qui
ne mènent pas actuellement vers un bac pro.
Que vont devenir ces formations, les jeunes
qui s’y présentent et les établissements qui les
mettent en place ?

In fine, cette formation sur 3 ans risque de
devenir soit un « super BEP » ou, dit
autrement, un « sous Baccalauréat
Professionnel ».


Cela peut entraîner un transfert de
compétences vers la collectivité régionale. Les
jeunes qui n’auront pas réussi à suivre ce
parcours en 3 ans se retrouveront sans doute
exclus du système scolaire, auront des
difficultés d’insertion et n’auront que la
perspective d’être orientés vers les
programmes de formation de la Région à
court ou moyen terme (E2C, Programme
Régional de Formation). L’évolution du
nombre de premiers accueils dans le réseau
des Missions Locales et PAIO fait partie des
plus élevée en région par rapport à la France
métropolitaine entre 1999 et 2004.


Points Clés

Le CESR préconise :

*
le maintien des niveaux V, notamment du BEP,
afin de réduire les sorties sans qualification

*
que les 2 parcours puissent être proposés aux
jeunes dans chaque établissement : un Bac Pro en
4 ans avec un diplôme intermédiaire, le BEP, et
un Bac Pro en 3 ans, tout en développant des
passerelles permettant, notamment le
développement des filières technologiques, et au-
delà de toutes les voies de formation.

Le CESR condamne cette réforme dont le peu
d’expérimentation a montré les limites et les
risques. Ses conséquences prévisibles représentent
un véritable danger pour l’insertion des jeunes et les
entreprises. Elle risque de peser lourdement sur les
territoires.



Le CESR constate :

*
que l’expérimentation menée par l’UIMM n’avait
pas pour but de généraliser le Bac Pro en 3 ans

*
que les 2 rapports de l’inspection de l’Education
Nationale soulignent qu’une majorité d’élèves ne
peut pas suivre un Bac Pro en 3 ans

*
qu’il est d’ores et déjà prévu par le Rectorat plus
de 40% de Bac Pro en 3 ans à la rentrée 2008

*
que la concertation engagée montre un consensus
très large et très net : cette généralisation du Bac
Pro en 3 ans s’effectue sans une analyse sérieuse
des conséquences sur l’avenir des jeunes et des
entreprises

*
que l’application de cette réforme irait à
l’encontre des objectifs affichés.








Accusé de réception de la région Pays de la Loire

Accusé de réception parvenu le 30 avril 2009.

----- Original Message -----
From: Accueil Hôtel de Région
Sent: Thursday, April 30, 2009 12:14 PM
Subject: RE: Education/R


Bonjour,

J’ai transmis votre message au service compétent.

Une réponse vous sera apportée dans les meilleurs délais.

Je vous souhaite une bonne journée et à bientôt sur www.paysdelaloire.fr



N. TOVAR


--------------------------------------------------------------------------------

De : [mailto:sauvonslenseignementprofessionnel@aliceadsl.fr]
Envoyé : lundi 27 avril 2009 16:48
À : Accueil Hôtel de Région
Objet : Education/R

(...)

Adresse
c/o élus au CA lycée Michelet, 41 bd Michelet

Code postal
44322

Ville
Nantes

E-mail
sauvonslenseignementprofessionnel@aliceadsl.fr

Sujet


Message
à Monsieur Auxiette,
Président de la région Pays-de-la-Loire,





Le 27 avril 2009,

Objet : Sauvons l'enseignement professionnel.

Alerte sur les dangers de la réforme Bac pro 3 ans



Monsieur Auxiette,







C'est en tant que professeurs que nous nous permettons de vous écrire, au nom de toute la communauté des Lycées professionnels et de la coordination « Sauvons l'enseignement professionnel », inter-régionale et inter-syndicale.

(...)

Dans cette attente, en vous priant de recevoir nos salutations distinguées, nous restons confiants et attentifs, déterminés pour le sauvetage de l'enseignement professionnel.





Pour la coordination "Sauvons l'enseignement professionnel",
Mmes Nolwenn Escoubet et Nathalie Facorat, MM. François Derout, Luc Douillard, Ronan L'Heveder et François Oudin.



Contact, tous courriers à adresser à :


« Sauvons l'enseignementprofessionnel », coordination inter-régionale / inter-syndicale de l'Enseignement professionnel,

c/o Élus professeurs du CA du lycée professionnel Michelet, 41 bd Michelet, 44322 Nantes cedex 3.




Adresse e-mail :




sauvonslenseignementprofessionnel.blogspot.com

Réponse de M. Sirugue, ayant déposé une question écrite au ministre.

Réponse de M. Sirugue, le 29 avril 2009 (groupe socialiste, député Saône-et-Loire) qui a déposé une question écrite au ministre, reprenant nos arguments, le même jour 29 avril 2009.

- - - - -


Bonjour,
vous voudrez bien trouver en pièce jointe la question écrite au
gouvernement que Christophe Sirugue, Député de Saône et Loire, a déposée
aujourd'hui au sujet de la formation professionnelle, en réponse au
courrier que vous avez bien voulu lui faire parvenir le 26 avril 2009.
Etant donné les délais de traitement des questions écrites, elle
n'apparaîtra sur le site de l'Assemblée nationale que dans quelques
jours. Il vous adresse ses plus sincères encouragements dans votre
combat pour le sauvetage de l'enseignement professionnel.
Cordialement,
--

Malvina Majoux, Assistante parlementaire

Bureau de *Christophe SIRUGUE, Député de Saône-et-Loire*

Assemblée nationale

3, Rue Aristide Briand

75007 PARIS

Tél : 01 40 63 94 14

Fax : 01 40 63 94 64

_csirugue@assemblee-nationale.fr _


Question écrite de Christophe Sirugue, Député de Saône-et-Loire, déposée le 29 avril 2009

M. Christophe Sirugue attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur l'enseignement professionnel. Il représente environ 700 000 lycéens en France, un million en comptant les apprentis, soit 1 jeune sur 3 et plus de 60 000 enseignants au sein de 3000 établissements de proximité. Or la réforme dite « Bac Pro 3 ans » se traduira par la dévalorisation du Bac professionnel qui perd une année d'étude sur quatre, la division par deux des heures d'enseignement artistique, la fragilisation de l'apprentissage et surtout, la disparition des classes de BEP qui permettaient aux collégiens rencontrant des difficultés dans la filière classique de continuer leurs études et de sortir après deux ans avec un diplôme ou de poursuivre avec un bac professionnel. Aussi lui demande-t-il de quelle manière il entend maintenir la reconnaissance du Bac professionnel et assurer aux collégiens en difficultés la possibilité d'un cursus bref et diplômant.

Réponse de M. Jean-Pierre Dufau (28 avril 2009)

Réponse de M. Jean-Pierre Dufau (groupe socialiste, Landes, enseignant retraité, réponse parvenue le mardi 28 avril 2009), comprenant en copies une question écrite de sa part restée sans réponse, du 17 mars 2009, ainsi qu'une question posée en 2007 par Mme Marie-Lou Marcel, députée socialiste, Aveyron.


Madame,

Nous avons pris connaissance de votre message.

Pour votre information, le groupe socialiste dénonce fermement depuis le début la
suppression d'un pallier d'orientation, comme préconisé dans la
réforme, cette dernière ayant été plus généralement dénoncée, à plusieurs reprises,
par les députés appartenant à ce groupe.
C'est malheureusement désormais acquis, croyez bien que nous le déplorons, de la même manière
que nous regrettons que cette réforme ne bénéficie pas de la même
concertation que celle du lycée en général.

Nous nous permettons de vous joindre la question écrite que Jean-Pierre
DUFAU, a posée le 17/03 dernier et qui, jusqu'à ce jour est restée sans
réponse.
Vous trouverez également une copie de la question que Mme Marie-Lou MARCEL,
députée socialiste de l'Aveyron avait posée en 2007, au moment de l'annonce
de cette réforme, elle résumait déjà la position de notre groupe.

Nous allons bien-entendu continuer de suivre ce dossier et vous tiendrons au
courant de son évolution.

Recevez, Madame, l'expression de nos salutations distinguées.

E.MUNIER pour JP DUFAU, député des Landes


Première pièce jointe : question écrite restée sans réponse.



Pièces jointes suivantes (3) :





Accusé de réception automatique du député Richard Mallié (Bouches du Rhône)

Accusé de réception automatique du député Richard Mallié (Bouches du Rhône, parvenu le dimanche 26 avril.

- - - -

Vous venez d'envoyer un courriel à l'attention de Richard Mallié, 1er Questeur de l'Assemblée Nationale, Député des Bouches du Rhône, (ou de son Cabinet Parlementaire).

Votre message est bien arrivé. Même si nous recevons une grande quantité de courriel tous les jours, Richard Mallié en prend personnellement connaissance.

Nous demandons à nos correspondants de bien vouloir indiquer leur nom et adresse complète dans leurs courriels.
Pour le suivi d'un dossier ou pour toute demande de rendez-vous, n'hésitez pas à prendre contact avec le Cabinet Parlementaire au 04 42 65 44 44.

PERMANENCES PARLEMENTAIRES : depuis 2002, une permanence parlementaire est assurée systématiquement dans chaque commune de la circonscription, une fois par mois.

>> 3ème MARDI DU MOIS
- Allauch 9h30-10h30
- Plan de Cuques 10h45-12h
- Saint-Savournin 14h30-15h15
- Gréasque 15h30-16h30

>> 4ème MARDI DU MOIS
- La Destrousse 9h15-10h
- Peypin 10h15-11h
- Cadolive 11h15-12h
- Simiane 14h-15h
- Mimet 15h30-16h30

>> 4ème MERCREDI DU MOIS
- Les Pennes-Mirabeau (mairie annexe de La Gavotte) 9h30-10h30
- Septèmes 11h-12h
- Cabriès (mairie annexe de Calas) 14h30-15h30
- Bouc Bel Air 15h30-17h

>> 4ème JEUDI DU MOIS
- La Bouilladisse 9h15-10h30
- Belcodène 10h45-11h45
- Roquevaire 14h30-15h30
- Auriol 16h-17h
_______________________________________________________________________________
Cabinet Parlementaire de Richard Mallié
1er Questeur de l'Assemblée Nationale - Député des Bouches du Rhône - Adresse : 20, avenue Jules Ferry - 13120 Gardanne
Tél : 04 42 65 44 44 - Fax : 04 42 65 44 48
Site Web : www.depute-mallie.com
Vidéos : www.dailymotion.com/Richard-MALLIE