samedi 9 mai 2009

Importante analyse critique du CESR Champagne-Ardennes

Le lundi 4 mai, la présidence du CESR (Conseil économique et social régional, représentatif de la "société civile", notamment les syndicats de salariés et de patrons) de Champagne-Ardenne nous a fait parvenir ce très intéressant et substantiel argumentaire, suite à notre courrier à tous les CESR, du 27 avril.

Bonjour,
Le Président du CESR de Champagne-Ardenne, Monsieur Patrick TASSIN, est sensible à votre mail et à votre engagement.
Il souhaite vous faire part de la mobilisation du CESR de Champagne-Ardenne sur ce thème dès le printemps 2008.
En effet, réunie en séance plénière le vendredi 14 mars 2008, l’Assemblée représentative du monde socio-économique de Champagne-Ardenne a condamné la mesure ministérielle visant à généraliser le Bac Professionnel en 3 ans et à supprimer le BEP.
Vous trouverez, ci-joint, l’avis adopté par l’assemblée régionale.
Bien sincèrement.



Véronique BENEZETH

Chargée de Mission Emploi-Formation

Relations Presse


CESR Champagne-Ardenne

Tél : 03 26 70 89 42 - Fax : 03 26 21 69 76 - Site : http://www.cesr-champagne-ardenne.fr/

P Faites bonne impression ! N'imprimez que si nécessaire...


De : Sauvonslenseignementprofessionnel [mailto:sauvonslenseignementprofessionnel@aliceadsl.fr]
Envoyé : lundi 27 avril 2009 21:30
À : CESR_internet
Objet : Fw: Sauvons l'enseignement professionnel - Alerte sur les dangers de la réforme Bac pro 3 ans


Aux chefs d'entreprise, cadres et dirigeants économiques, responsables patronaux, élus consulaires.


AUX PRESIDENTS DE CONSEILS ECONOMIQUES ET SOCIAUX REGIONAUX



Le 27 avril 2009,

Objet : Sauvons l'enseignement professionnel.

Alerte sur les dangers de la réforme Bac pro 3 ans

VOICI LE TEXTE INTEGRAL DE CE DOCUMENT, ainsi que quelques aspects de la mise en page en images jointes.

CESR Champagne-Ardenne

Généralisation du baccalauréat professionnel en 3 ans


5e Commission

Président : Philippe TROUSSET Rapporteur : Lionel VUIBERT

Séance Plénière du 14 mars 2008 Avis adopté à la majorité

1 abstention : Christian LERMINIAUX

----------------------------------------------------------------------

En date du 29 octobre 2007, Xavier DARCOS,
Ministre de l’Education Nationale, adresse une
note à l’attention des Recteurs d’Académie
sur le développement du Baccalauréat
Professionnel en 3 ans.

Il y fait mention de « la généralisation du
parcours en trois ans qui doit être résolument
engagée et, dès la rentrée 2008, 45 000 élèves
devront être accueillis dans la formation
préparant en trois ans au Baccalauréat
Professionnel, ce qui équivaut à environ 25%
des effectifs actuels entrant en formation
BEP ». « L’année 2008 sera mise à profit pour
préparer la généralisation des Baccalauréats
Professionnels en trois ans ». « Parallèlement,
sera définie une certification de niveau V
accessible aux élèves à la fin de la deuxième
année du parcours en trois ans ».

En Champagne-Ardenne, environ 3 000 jeunes
se présentent pour passer un bac
professionnel (agriculture et apprentissage
compris), soit plus de 20 % des bacheliers de
notre région. De plus, la Champagne-Ardenne
fait partie des six régions pour lesquelles la
voie professionnelle accueille davantage
d’élèves au sortir du Collège. Cette part
importante de jeunes engagés dans la voie
professionnelle doit être prise en
considération et attirer toute l’attention.

La région est particulièrement concernée par
des modifications aussi conséquentes des
parcours de formation. En effet, non
seulement la Région finance les locaux,
équipements et fonctionnement des Centres
de Formation d’Apprentis et des lycées, elle
vient de décider la mise en oeuvre d’un
Programme Prévisionnel d’Investissement de
250 millions d’euros sur 5 ans au bénéfice des
lycées (PPI).

C’est pourquoi, lors de la séance plénière du
7 décembre 2007, le CESR s’est interrogé sur
l’impact que pourrait avoir la généralisation
du Baccalauréat Professionnel en 3 ans au lieu
de 4 et à la suppression de la préparation du
BEP sur le parcours du jeune d’une part, sur
l’équilibre du maillage territorial d’autre part.

Considérant que l’ensemble des acteurs des
communautés éducatives et du monde
économique de Champagne-Ardenne devrait
être associé à cette réflexion, le CESR a
organisé et mené une concertation
rassemblant les différents partenaires afin de
pouvoir élaborer des propositions étayées.

*
Le 31 janvier 2008, une délégation du
CESR s’est rendue au rectorat de
l’académie de Reims pour rencontrer le
Recteur, des représentants des
personnels enseignants et de direction
des établissements scolaires du second
degré signataires du protocole de
discussion au niveau national ainsi que
des inspecteurs pédagogiques.

*
Le 27 février 2008 s’est tenue une
rencontre avec l’ensemble des syndicats
représentants les personnels
enseignants et de direction des
établissements scolaires (soit 7
syndicats) et des deux principales
fédérations de parents d’élèves, soit en
tout 21 personnes.

*
Enfin, le 3 mars ont été rencontrées les
principales branches professionnelles
représentatives des entreprises en
Champagne-Ardenne (notamment
bâtiment, métallurgie, chimie,
automobile, agriculture) ainsi que des
Centres de Formation d’Apprentis.

Cette démarche adoptée et suivie par le CESR,
aurait pu, et aurait sans doute dû être celle
adoptée par le Ministère. La précipitation,
voire le sentiment partagé d’improvisation
dans laquelle cette réforme se met en place,
laisse encore aujourd’hui beaucoup de
questions ouvertes.

La préparation du Bac Pro en 3 ans a été
expérimentée dès la rentrée 2001 dans le
domaine industriel suite à la signature d’un
accord entre le Ministère de l’Education
Nationale et l’Union des Industries et Métiers
de la Métallurgie.

A aucun moment, l’expérimentation menée
par l’UIMM n’avait pour but de généraliser le
Bac Pro en 3 ans.

Les objectifs affichés par le Ministère sur la
généralisation du Bac Pro en 3 ans sont de :

. réduire le nombre de jeunes quittant le
système scolaire sans qualification ;
. augmenter le nombre de bacheliers
professionnels ;
. augmenter le nombre de Bac + 2 ;
. donner plus de lisibilités aux diplômes ;
. valoriser le diplôme « Baccalauréat
Professionnel ».

Pour bon nombre de ces objectifs, il s’agit
d’un alignement sur ceux fixés au niveau
européen.

En même temps, il ressort de la concertation
deux objectifs qui sont étroitement liés entre
eux :

. les économies de moyens financiers en
réduisant le nombre d’heures
d’enseignement, donc d’enseignants ;
. la refonte de la voie technologique.


A la rentrée de 2008, il est d’ores et déjà
envisagé par le Rectorat qu’il y ait, au niveau
de l’Académie de Reims, environ 40% de Bac
Pro préparés en 3 ans (65 sur 156).

Le CESR condamne cette généralisation du
Baccalauréat Professionnel en 3 ans,
manifestement précipitée, sur la base d’une
expérimentation dont l’évaluation est loin de
faire l’unanimité.

En effet, les deux rapports de l’inspection
générale de l’Education Nationale de 2003 et
2005 font part de nombreuses remarques et
montrent que les résultats sont fortement
contrastés. « … si le bac professionnel en trois
ans constitue une première réponse à la
flexibilité des parcours, ce dispositif n’y répond
que partiellement et de manière trop rigide. En
effet, il est nécessaire de donner une réponse
adaptée à la diversité des publics accueillis en
baccalauréat professionnel. Le parcours en
trois ans n’est donc qu’un élément de réponse
qui ne concerne qu’une faible partie des
publics… il y a lieu de souligner qu’une
majorité d’élèves ne peut pas suivre un
parcours vers un bac professionnel en trois ans
au terme du collège et à ce titre ils ne doivent
pas être oubliés… ».

Le CESR attire l’attention sur le fait que la
généralisation du Bac Pro en 3 ans ne
permettra pas d’atteindre les objectifs fixés, à
savoir, notamment, d’élever le niveau de
qualification des jeunes et de revaloriser le
Baccalauréat Professionnel.

Il est clairement partagé que le système actuel
s’appuyant sur le BEP en 2 ans et le Bac Pro en
2 ans répond mieux aux objectifs que la
réforme engagée.

Aussi, le CESR propose que la modalité
existante d’un cursus en 4 années, BEP suivi
d’un Bac Pro, soit maintenue et qu’une offre
complémentaire soit proposée avec un Bac
Pro en 3 ans dans le même établissement.

Il s’agit de permettre aux jeunes qui le
peuvent de suivre le même cursus en 3 ans au
lieu de 4, de capter sans doute un public
différent et surtout de permettre aux autres
jeunes d’acquérir une qualification de niveau
V, le BEP, et de pouvoir poursuivre vers un Bac
Pro.

Pour une bonne part de jeunes, réussir un BEP
constitue souvent une étape vers la réussite
d’un Bac Pro.

Cette généralisation du Bac Pro en 3 ans nie
les difficultés de certains élèves, nie la
construction d’un projet positif et nie la
spécificité de la formation professionnelle. Il
ne faut pas supprimer le BEP qui est un
diplôme de niveau V intermédiaire et qui
répond aux besoins des entreprises (bâtiment,
agriculture, chimie…).


Etant donné que, pour les représentants des
personnels de direction des établissements, la
première conséquence possible est une baisse
estimée de plus de 12% des postes
d’enseignants, le CESR souligne qu’il ne
faudrait pas que des questions d’économie
financière prévalent sur l’avenir de jeunes qui
vont nous succéder.

Par ailleurs, le CESR s’interroge sur le niveau
de concertation qui a eu lieu. La Région a-t-
elle été consultée comme cela est prévu dans
les textes ?


Pour le CESR, il convient clairement de
conserver une réelle articulation entre le BEP,
le Bac Professionnel et le Bac technologique et
de développer des passerelles entre ces
différents diplômes.


Le BEP, qui s’effectue en 2 ans après le
Collège, est un diplôme de niveau V qui valide
une formation et détermine une qualification.
Il permet aujourd’hui, soit l’insertion dans la
vie active, soit la poursuite d’études avec 2
années supplémentaires de formation vers un
Bac Pro (environ 50% des jeunes). Le BEP
permet aussi, pour 8 à 9 % des élèves, de se
réorienter vers la filière technologique puis de
poursuivre vers le supérieur (BTS), ce que
permet peu le Bac Pro (sauf pour les
détenteurs d’une mention).


De même, la généralisation du Bac Pro en 3
ans, telle qu’elle est prévue, risque de se faire
au détriment des jeunes qui s’orientent
actuellement vers un Bac Technologique, alors
qu’il est indispensable de conserver et de
développer la voie technologique.


En parallèle, la généralisation du Bac Pro en 3
ans s’appuie sur le développement des CAP au
détriment des BEP qui disparaîtraient dans le
même temps. Cette orientation risque de
bloquer les jeunes à un niveau V sans tenter
de les tirer vers un Bac. D’autant que
beaucoup de CAP sont des CAP d’insertion
avec des jeunes issus de Section
d'Enseignement Général et Professionnel
Adapté et sont en difficulté par rapport au
socle des connaissances de base, et très peu
d’entre eux s’orientent vers un Bac Pro.


Actuellement, les 4 années qui mènent vers le
Bac Pro sont nécessaires pour permettre de
développer ce socle commun nécessaire, car
les jeunes qui s’orientent vers ces filières ont
souvent besoin, en parallèle, d’un
accompagnement sur tout ce qui est du
domaine des savoirs-être.

La formation professionnelle n’est pas
l’équivalent de la formation générale, ni
technologique. Elle doit conduire à un savoir
utilisable, et la réduction de la durée tant pour
l’acquisition de savoirs fondamentaux que la
réduction des stages en entreprise aura
indéniablement des effets négatifs.

Au lieu de donner de la noblesse à
l’enseignement professionnel, on risque de le
dévaloriser :


. Comme la durée de la formation sera
réduite, un certain nombre de jeunes ne
pourra pas suivre jusqu’au Bac Pro et les
entreprises n’auront pas la main d’oeuvre
souhaitée.
La réalité, c’est la diversité de la situation des
jeunes. Et force est de constater que, bien que
le Bac Pro en 3 ans peut permettre à certains
d’entre eux de parcourir le même cursus en 3
ans au lieu de 4, cela ne peut être
généralisable.

Dans les Lycées Professionnels, une part
importante des jeunes est issue des couches
sociales en difficulté. Ce public est souvent
peu mûr et a besoin de plus de temps
d’accompagnement. Et comme le CESR l’a déjà
mentionné dans son avis sur l’orientation tout
au long de la vie, le déterminisme social est
une réalité.

Contrairement aux objectifs affichés, plus de
jeunes risquent de quitter le système scolaire
sans diplôme alors que, déjà, la part des
sorties sans qualification en Champagne-
Ardenne est de l’ordre de 10% au cours de la
période 1997-2004, alors qu’elle est de 6,2%
en France métropolitaine. De même, la
proportion de jeunes parmi les demandeurs
d’emploi est importante en région.


Il est difficile d’entrevoir aujourd’hui les
moyens mis en place pour s’occuper des
jeunes qui ont des difficultés pour arriver à un
niveau V. Que vont devenir ces jeunes ?


Dans la voie professionnelle, les jeunes
privilégient les filières courtes. Ils peuvent
donc être attirés par la formation en 3 ans au
lieu de 4 mais, sans aucun doute, une bonne
part d’entre eux ne parviendra pas à suivre et
décrochera.

Les dispositifs mis en place doivent permettre
aux jeunes de pouvoir progresser, et monter
en qualification à leur propre rythme. La
généralisation prévue laisse à penser à une
méconnaissance des publics par les décideurs.


. La baisse du nombre d’heures
d’enseignement professionnel est fortement
préoccupante et aura des effets négatifs sur
l’acquisition des compétences
professionnelles.

La réduction d’une année de formation,
cumulée au fait que la première année de ce
Bac Pro en 3 ans serait plutôt généraliste, va
vraisemblablement diviser par deux la part
des enseignements professionnels par rapport
au Bac Pro actuel.

La durée des stages en entreprise étant
réduite, les jeunes qui arriveront sur le
marché du travail risquent d’être de moins
bons professionnels et le diplôme en sera
alors dévalorisé, alors que les entreprises ont
besoin de jeunes ayant un socle commun de
connaissances solides et de plus en plus
qualifiés professionnellement.


. Les jeunes qui entreront en formation Bac
Pro 3 ans seront mineurs pour bon nombre
d’entre eux, ce qui entraînera de nombreuses
difficultés dans les entreprises pour
l’acquisition de savoirs professionnels, compte
tenu de la législation en vigueur
(particulièrement dans le cadre de contrats
d’apprentissage).

. La démarche de généralisation du Bac Pro
en 3 ans s’effectue dans une précipitation
remise en cause par les acteurs : manque
d’informations sur les contenus de formation,
sur les grilles horaires, sur les outils, sur les
stages en entreprise…

Les objectifs pédagogiques affichés, lorsque le
Bac Pro en 3 ans avait été expérimenté,
étaient de :

*
repérer les profils (scolaires,
compétences générales, motivation)
des publics cibles ;
*
apprécier la faisabilité pédagogique et
qualifier les bonnes pratiques
d’enseignement, d’accompagnement et
d’évaluation ;
*
tester des formes nouvelles
d’organisation et de pratiques
pédagogiques.


Le CESR considère que les objectifs cités ci-
dessus n’ont pas été réellement pris en
compte pour la généralisation en cours.

En effet, les équipes enseignantes ne
semblent pas préparées et formées par
rapport aux modifications engendrées par
cette généralisation du Bac Pro en 3 ans, les
circulaires et notes arrivant au compte
gouttes.


De même, la précipitation dans laquelle cette
réforme se met en oeuvre, ne semble pas avoir
permis d’information en direction des familles
et des jeunes. Pourtant, cette nécessaire
information renvoie aux problématiques de
l’orientation.


. Le CESR s’interroge également sur les
certifications qui seraient mises en place entre
la 3ème et le Bac Pro tel qu’il est envisagé.

Il faut maintenir une véritable préparation au
BEP qui est un diplôme qui répond tant aux
besoins des jeunes que des entreprises. Il ne
faudrait surtout pas créer une certification à
l’échelle locale qui n’aurait pas une véritable
valeur sur le marché du travail.

. De plus, avec la disparition prévue de la
préparation au BEP, le CESR craint de voir
rapidement disparaître les qualifications qui
ne mènent pas actuellement vers un bac pro.
Que vont devenir ces formations, les jeunes
qui s’y présentent et les établissements qui les
mettent en place ?

In fine, cette formation sur 3 ans risque de
devenir soit un « super BEP » ou, dit
autrement, un « sous Baccalauréat
Professionnel ».


Cela peut entraîner un transfert de
compétences vers la collectivité régionale. Les
jeunes qui n’auront pas réussi à suivre ce
parcours en 3 ans se retrouveront sans doute
exclus du système scolaire, auront des
difficultés d’insertion et n’auront que la
perspective d’être orientés vers les
programmes de formation de la Région à
court ou moyen terme (E2C, Programme
Régional de Formation). L’évolution du
nombre de premiers accueils dans le réseau
des Missions Locales et PAIO fait partie des
plus élevée en région par rapport à la France
métropolitaine entre 1999 et 2004.


Points Clés

Le CESR préconise :

*
le maintien des niveaux V, notamment du BEP,
afin de réduire les sorties sans qualification

*
que les 2 parcours puissent être proposés aux
jeunes dans chaque établissement : un Bac Pro en
4 ans avec un diplôme intermédiaire, le BEP, et
un Bac Pro en 3 ans, tout en développant des
passerelles permettant, notamment le
développement des filières technologiques, et au-
delà de toutes les voies de formation.

Le CESR condamne cette réforme dont le peu
d’expérimentation a montré les limites et les
risques. Ses conséquences prévisibles représentent
un véritable danger pour l’insertion des jeunes et les
entreprises. Elle risque de peser lourdement sur les
territoires.



Le CESR constate :

*
que l’expérimentation menée par l’UIMM n’avait
pas pour but de généraliser le Bac Pro en 3 ans

*
que les 2 rapports de l’inspection de l’Education
Nationale soulignent qu’une majorité d’élèves ne
peut pas suivre un Bac Pro en 3 ans

*
qu’il est d’ores et déjà prévu par le Rectorat plus
de 40% de Bac Pro en 3 ans à la rentrée 2008

*
que la concertation engagée montre un consensus
très large et très net : cette généralisation du Bac
Pro en 3 ans s’effectue sans une analyse sérieuse
des conséquences sur l’avenir des jeunes et des
entreprises

*
que l’application de cette réforme irait à
l’encontre des objectifs affichés.








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